Michel Poujol présente :

 

L'industrie de la laine : L'OR DE LODÈVE

Michel POUJOL

 

Les moutons ont fait la richesse de Lodève. Michel Poujol a eu la chance de connaître les grands troupeaux paisibles, sillonnant les "ruffes" rouges du Salagou . Il en a fait une histoire d'homme et de travail, d'amour du terroir et de vie toujours renaissante
Il est ici la mémoire de cette LUTEVA antique, la cité des marais brumeux qui naquit et se développa, autour du dolmen, maison de vie et de mort de nos ancêtres les bergers venus d'un ailleurs oublié au-delà des flots. Histoire de la laine, histoire industrielle, celle des lodévois…
Michel a recrée par le pouvoir du mot et de l'écriture le lien, filament de laine entre des événements économiques, sociaux et commerciaux majeurs pour la vie de la Cité, et la nouvelle aventure naissante des femmes musulmanes de Lodève partageant leur art ancestral du Tapis avec la communauté lodévoise. Un nouvel élan qui, grâce à la volonté de gens passionnés, symbolise déjà ces nouvelles familles bigarrées culturellement qui donnent à Lodève, comme il y a 8000 ans un air d'orient.


Michel Poujol est né le 17 février 1951à Octon. Il subit deux opérations pour enra er "la mal adie Bleue ou tétralogie de Fallot", dont l'une aux Etats-Unis dans le Minnesota. Sa vie ensuite fut un corps a corps victorieux avec les examens, les concours et le travail dont la seule entrave fut quelquefois ce regard déformé et handicapant de ceux qui croient savoir, et inconsciemment vous imposent leurs propres limites ! Il travaillait aux PTT à Montpellier, et devait décéder à 44 ans, le 15 octobre 1995 en nous laissant au fond des yeux et du coeur cette lumière douce ou or des rives du Salagou

 

 

.../... En général, la santé des ouvriers de Lodève n'est pas mauvaise, et ils ne paraissent pas mécontents de leur sort. A l'époque où je les observais, ils n'avaient pas encore de caisses d'épargnes ; mais l'autorité municipale en 1836 venait d'en demander une, et il m'a paru que loin de la voir avec plaisir, ils la regardaient comme un moyen de connaître leurs économies, et que ceux, en trop petit nombre, qui en font, n'y auraient pas porté volontiers leur argent.

Il existe entre eux quelques sociétés de secours mutuels contre les maladies. J'en ai trouvé cinq réunissant ensemble 469 membres, et parmi elles une qui n'admettait que des femmes. Les malades qui font partie de ces utiles associations ne reçoivent pas seulement l'indemnité représentative du salaire qu'ils ne peuvent gagner, mais encore, pendant les nuits, lorsqu'ils en ont besoin, les soins d'un sociétaire qui veille auprès d'eux.

La fabrique de Lodève, et c'est par là que je veux terminer, est dans une position tout exceptionnelle. Ainsi ses fabricants, confectionnant surtout pour les troupes, les draps qu'ils livrent au ministère de la guerre ou de la marine, avec lequel un marché les engage, ne peuvent, sous aucun prétexte, arrêter ni même ralentir leur fabrication : il faut qu'ils fournissent aux époques convenues les quantités comme les qualités promises. Cette nécessité entraîne celle de produire régulièrement et d'occuper toujours, dût-on perdre sur leur travail, assez d'ouvriers pour remplir les conventions. Il en résulte que les ouvriers de Lodève touchent un salaire plus élevé que dans tout le reste du midi de la France...

 

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